Édition du jeudi 16 octobre 2014
Erosion littorale : les maires du Var échangent leurs expériences
Faire ou laisser faire ? Autrement dit, faut-il engager un combat sans fin contre l’érosion des plages et des falaises, ou trouver des solutions en adaptant l’aménagement du littoral aux « caprices » de la nature ? C’est l’une des interrogations soulevées par le 27e atelier d’EUCC France/Réseau européen des littoraux consacré à l’érosion littorale, mardi et mercredi à Hyères (Var). Ces deux journées ont donné l’occasion de faire le point sur les études en cours, sur les gestes à faire ou ne pas faire pour lutter contre l’érosion et de découvrir quelques solutions d’aménagements de sites à Saint-Mandrier, Toulon, Le Pradet et Hyères. Organisé par l’ONG européenne EUCC en partenariat avec l’Office national des forêts (ONF) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), cet atelier a réuni scientifiques, techniciens et élus du littoral. Pour ces derniers, l’érosion constitue à la fois un enjeu économique, urbanistique et environnemental. Mais « chaque situation est particulière » et nécessite des solutions adaptées, a rappelé Mireille Peirano. La vice-présidente du conseil régional Paca a insisté sur les « conséquences que peut avoir l’érosion sur les espaces naturels, sur l’économie locale et sur la gestion des risques. »
Le littoral varois est une succession de plages de sable et de falaises sur une frange fortement urbanisée constituant un élément socio-économique fondamental. A lui seul, le littoral de l’aire toulonnaise (565 000 habitants) concentre ainsi 40 % de sa population résidentielle et 82 % des résidences secondaires sur une bande de 800 m de large. Avec les aires urbaines de Nice et de Marseille, c’est près de 65 % de la population de la région Paca qui réside sur le littoral. Et pourtant, malgré les pressions foncières et les activités que suppose cette concentration de population, les 330 km de côtes varoises (dont 215 de falaises d’au moins 5 mètres) et les 164 plages restent souvent des espaces naturels qui attirent une large partie des 10 millions de touristes que le Var reçoit chaque année.
L’économie varoise est donc dépendante de l’attractivité touristique et résidentielle de son littoral. « La plage est au cœur de l’activité des communes varoises littorales. Au Lavandou, 83 % du territoire est couvert par la forêt, mais c’est sur le reste que nous recevons les familles qui viennent chez nous pour profiter de la mer et de la plage », confie à Maire Info Jacques Bompas, conseiller municipal du Lavandou et représentant du Syndicat des communes du littoral varois (28 communes).
L’érosion représente donc « une préoccupation permanente » pour le maire de Hyères, Jean-Pierre Giran. Et, par exemple, l’apport répété de sable n’est vu que comme une solution ponctuelle. Et dépassée. « Il faut trouver des solutions plus pérennes et moins coûteuses », estime-t-il. L’échange d’expériences est l'une des réponses des maires du littoral varois. « Nous avons mis en place au Lavandou un dispositif pour casser la vague et réensabler une de nos plages. C’est une expérience nous avons partagée avec les autres communes », se félicite ainsi Jacques Bompas.
Le littoral varois est une succession de plages de sable et de falaises sur une frange fortement urbanisée constituant un élément socio-économique fondamental. A lui seul, le littoral de l’aire toulonnaise (565 000 habitants) concentre ainsi 40 % de sa population résidentielle et 82 % des résidences secondaires sur une bande de 800 m de large. Avec les aires urbaines de Nice et de Marseille, c’est près de 65 % de la population de la région Paca qui réside sur le littoral. Et pourtant, malgré les pressions foncières et les activités que suppose cette concentration de population, les 330 km de côtes varoises (dont 215 de falaises d’au moins 5 mètres) et les 164 plages restent souvent des espaces naturels qui attirent une large partie des 10 millions de touristes que le Var reçoit chaque année.
L’économie varoise est donc dépendante de l’attractivité touristique et résidentielle de son littoral. « La plage est au cœur de l’activité des communes varoises littorales. Au Lavandou, 83 % du territoire est couvert par la forêt, mais c’est sur le reste que nous recevons les familles qui viennent chez nous pour profiter de la mer et de la plage », confie à Maire Info Jacques Bompas, conseiller municipal du Lavandou et représentant du Syndicat des communes du littoral varois (28 communes).
L’érosion représente donc « une préoccupation permanente » pour le maire de Hyères, Jean-Pierre Giran. Et, par exemple, l’apport répété de sable n’est vu que comme une solution ponctuelle. Et dépassée. « Il faut trouver des solutions plus pérennes et moins coûteuses », estime-t-il. L’échange d’expériences est l'une des réponses des maires du littoral varois. « Nous avons mis en place au Lavandou un dispositif pour casser la vague et réensabler une de nos plages. C’est une expérience nous avons partagée avec les autres communes », se félicite ainsi Jacques Bompas.
J.S.
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